Index de l'article

Le radius et l'ulna (cubitus) sont articulés par leurs deux extrémités; de plus un ligament, le ligament interosseux, unit la diaphyse des deux os, et clôt l'intervalle compris entre eux.
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Articulations radio-cubitale supérieure

Cette articulation appartient au genre trochoïde.

Surfaces articulaires

La petite cavité sigmoïde du cubitus représente un segment de surface cylindrique, le quart environ d'un cylindre creux, vertical, de 12 à 15 millimètres, de rayon sa concavité regarde en dehors. Elle est un peu plus large au niveau de sa partie postérieure, qui finit par un bord droit, qu'à son extrémité antérieure légèrement effilée. Son revêtement cartilagineux se continue supérieurement avec celui de la grande cavité sigmoïde.

Du côté du radius, la surface articulaire est représentée par la moitié interne du pourtour de la tête. Dans cette partie articulaire du pourtour placée en regard de la petite cavité sigmoïde, la hauteur du cylindre radial est triple ou u quadruple de ce qu'elle est dans la moitié externe de ce pourtour.

Cette surface radiale s'effile à ses deux extrémités où elle se continue avec le rebord cartilagineux de la cupule; en haut son cartilage d'encroûtement continue celui du biseau radial. La surface articulaire radiale s'étend sur un arc de 180 degrés si l'on mesure l'arc décrit par la petite cavité sigmoïde, on voit qu'il ne dépasse guère 80 degrés la facette radiale est donc beaucoup plus étendue que la cubitale.

Moyens d'union

La capsule fibreuse de l'articulation radio-cubitale supérieure appartient à la capsule de l'articulation du coude, renforcée en ce point d'une façon adéquate à sa fonction supplémentaire de contenir et de maintenir la tête radiale, tout en lui permettant de tourner librement. Au dire de tous les auteurs, le principal moyen d'union de l'articulation radio-cubitale supérieure est représenté par un ligament dit ligament annulaire du radius : ce ligament inséré aux deux extrémités de la petite cavité sigmoïde du cubitus complète l'anneau ostéo-fibreux dans lequel tourne la tête radiale sa hauteur est d'un centimètre: son épaisseur et sa force sont considérables. Les dessins annexés à ces descriptions classiques ne permettent aucun doute sur l'existence et la force de ce ligament. Il n'en est pas de même des dissections le scalpel le plus habile est incapable d'isoler dans l'appareil ligamenteux externe du coude le ligament décrit ou figuré.

En cherchant bien, on trouve un plan très mince formé de fibres propres allant de l'une à l'autre extrémité de la petite cavité sigmoïde du cubitus; encore est-il presque impossible d'isoler ces fibres dans tout leur trajet. Par contre, on constate que la très grande majorité des fibres du ligament annulaire classique ne sont que des faisceaux réfléchis du ligament externe de l'articulation du coude.

Il est facile de vérifier cette disposition de l'appareil ligamenteux radio-cubital en le regardant par sa face articulaire.

On peut conclure que les moyens d'union de l'articulation radio-cubitale supérieure sont représentés par une coiffe fibreuse dont les faisceaux principaux appartiennent au ligament latéral externe de l'articulation du coude c'est la réflexion de ces faisceaux autour de la tête radiale qui forme surtout le ligament annulaire, qui n'a lui-même que peu de fibres propres. La dissection de cette coiffe est rendue fort malaisée par ce fait que les tendons des muscles radiaux, extenseurs et court supinateur renforcent et confondent en partie leurs nombres avec celles du ligament avec un peu d'attention on arrive cependant à bien l'isoler.

Cette coiffe fibreuse se termine inférieurement par un bord net, au-dessous duquel la synoviale vient former un bourrelet annulaire recouvert par le court supinateur. Sur ce bourrelet on peut voir quelques petits trousseaux fibreux verticaux, lâches, clairsemés: ils appartiennent à la capsule et vont se rendre au col du radius.

A la partie interne de l'article, ces fibres capsulaires forment une lame quadrangulaire allant du bord inférieur de la petite cavité sigmoïde à la moitié interne du col radia); ces fibres, de force très variable, laissent libre le bord inférieur cartilagineux de la petite cavité sigmoïde, elles constituent ce que Dénucé a appelé le ligament carré radio-cubital.

 

Synoviale

La synoviale nous est déjà connue commune avec la grande synoviale de l'articulation du coude, elle dessine un bourrelet annulaire autour du col radial. Signalons seulement la présence de fines villosités synoviales autour du col du radius, en regard de la petite cavité sigmoïde.

Rapports

L'articulation radio-cubitale supérieure est en partie recouverte en avant et en dehors par le bord supérieur du court supinateur ; par dessus ce premier plan musculaire, les insertions supérieures des muscles épicondyliens, extenseurs et radiaux se disposent circulairement. Entre ces deux plans les mouvements de la t6te radiale ont détermine la formation d'un organe séreux, intermédiaire le plus souvent au court supinateur et aux tendons extenseurs; c'est la bourse séreuse sous-épicondylienne profonde dont j'ai donné ta description. La branche postérieure du nerf radial contourne par un trajet spiroïde la tête et le col du radius, traversant le court supinateur pour gagner la face dorsale de l'avant-bras.

En arrière, l'articulation est en rapport avec l'Ancôné que traverse l'artère récurrente radiale postérieure, branche de l'interosseuse.

Vaisseaux et nerfs

Les artères de l'articulation radio-cubitale supérieure viennent en arrière de l'humérale profonde et de la récurrente radiale postérieure qui s'anastomosent entre elles; en avant et sur les côtés de la récurrente radiale antérieure et de la récurrente cubitale antérieure.

Les nerfs ont les mêmes origines que ceux de l'articulation du coude la branche postérieure du nerf radial fournit quelques rameaux très fins à la partie antérieure de l'articulation radio-cubitale.

Varia

A. Le pourtour de la tête radiale n'est véritablement facette cartilagineuse que dans sa partie interne, c'est-à-dire dans celle qui entre en contact avec la petite cavité sigmoïde dans les mouvements de pronation et de supination. Dans sa partie externe on ne voit qu'un liseré cartilagineux répondant au frottement de cette partie sur la coiffe ligamenteuse par laquelle le ligament latéral externe s'adapte si étroitement à la tête du radius.

B. D'après Henle, le ligament annulaire se compose surtout de fibres horizontales étendues de l'extrémité antérieure à l'extrémité postérieure de la petite échancrure sigmoïde à côté de ces fibres, il faut signaler des fibres obliques soit ascendantes, soit descendantes, qui viennent de l'apophyse coronoïde en avant, de l'olécrane en arrière.

Morel et Mathias-Duval avaient indiqué l'origine vraie des fibres qui entrent dans la formation de l'anneau fibreux dans lequel tourne la tête radiale.


 

Articulation radio-cubitale inférieure

Comme la précédente, c'est une articulation pivotante.

Surfaces articulaires

1° Le cubitus offre une surface articulaire décomposée en deux parties la facette terminale de la tête, aplatie, demi-circulaire, par laquelle le cubitus s'articule avec la face supérieure du ligament triangulaire et, sur la partie latérale externe de la tête, une autre facette en forme de croissant, plus haute à sa partie moyenne qu'à ses extrémités, et plus étendue que la petite cavité sigmoïde du radius avec laquelle elle s'articule. Ces deux facettes cubitales sont en continuité par un bord arrondi, mousse.

2° La tête cubitale, ainsi décomposée en deux facettes, entre en contact avec une cavité formée par la rencontre de la petite cavité sigmoïde du radius avec le ligament triangulaire de l'articulation radio-carpienne.

a) La petite cavité sigmoïde du radius est un segment de cylindre vertical, à concavité interne; son grand diamètre sagittal mesure de 15 à 20 mm. Sa hauteur atteint souvent jusqu'à un centimètre.

b) Le ligament triangulaire, horizontal ou à peu près, entre en rapport, par sa face supérieure, avec la facette terminale de la tête du cubitus, et par sa face Inférieure, avec te semi-lunaire et le pyramidal. Fixé par sa base au bord inférieur de la petite cavité sigmoïde du radius, il continue en dedans la surface articulaire de celle-ci par son sommet, il va s'insérer dans la fossette qui occupe la moitié externe de la tête cubitale et à l'apophyse styloïde du cubitus.

D'ordinaire, le ligament triangulaire est décrit comme moyen d'union d'après ce que nous venons de dire, il est clair qu'il doit être considéré, à la fois, comme surface articulaire, puisqu'il complète, avec la petite cavité sigmoïde du radius, la grande cavité de réception de la tête cubitale; et comme moyen d'union, puisque, fixé par sa base au radius, il va s'attacher solidement par son sommet au cubitus. II est à remarquer que l'insertion radiale de la base du ligament parait se faire par l'intermédiaire du cartilage d'encroûtement de cet os : en effet, ce cartilage, loin de subir une interruption au niveau de cette insertion, y atteint son maximum d'épaisseur.

L'épaisseur du ligament triangulaire est variable comme sa constitution. Il est composé de trousseaux fibreux, irradiant de l'insertion cubitale vers l'insertion radiale et d'une portion cartilagineuse plus ou moins étendue, encadrée dans les trousseaux fibreux. La portion cartilagineuse répond à la base radiale du ligament triangulaire; son épaisseur est des plus variables, elle varie de quelques dixièmes de millimètre à 2 millimètres parfois l'amincissement va jusqu'à la perforation, et les deux articulations communiquent par un orifice ovalaire ou en forme de fente.

L'interligne radio-cubital inférieur, ainsi formé, s'ouvre comme on peut le voir sur notre coupe en dedans et en haut.

Les facettes, radiale et cubitale sont revêtues d'une couche de cartilage hyalin n par dessus laquelle s'étend une couche de fibrocartilage.

Moyens d'union

La capsule fibreuse s'insère sur le pourtour des surfaces articulaires du radius et du cubitus et aux deux bords du ligament triangulaire où elle se continue avec la capsule de l'articulation radio-carpienne.

Cette capsule, assez lâche pour permettre un écartement de 1 centimètre entre les surfaces articulaires, est surtout forte au niveau de son insertion radiale où elle acquiert une grande épaisseur en avant elle est moins épaisse étant recouverte et suppléée en quelque sorte par le carré pronateur qui lui est très adhérent.

Quelques faisceaux fibreux, obliquement descendants des bords de la cavité sigmoïde du radius vers le cubitus, renforcent la capsule en avant et en arrière; ils ont été décrits par quelques auteurs comme ligaments antérieur et postérieur.

Synoviale

Tantôt distincte, tantôt réunie à la synoviale radio-carpienne, elle dessine, lorsqu'elle a été injectée, un gros bourrelet semi-annulaire entre les deux os, au-dessus de la tête cubitale.

La synoviale présente sur la paroi antérieure et sur la paroi postérieure deux trainées verticales de franges répondant au jeu de l'interligne radio-cubital dans les mouvements de pronation et de supination.

Rapports

L'articulation radio-cubitale inférieure affecte des rapports importante en avant avec le carré pronateur; en arrière avec les tendons l'extenseur propre du petit doigt et surtout avec le tendon du cubital postérieur. Autour d'elle est un tissu celluleux lâche en arrière la tête cubitale est comme bridée par le ligament annulaire postérieur du carpe, et ses frottements sur cette gaine fibreuse agrandissent les mailles du tissu celluleux, qu'ils transforment, souvent en une bourse séreuse.

Vaisseaux et nerfs

Les artères de l'articulation radio-cubitale inférieure sont fournies par les branches terminales des interosseuses antérieure et postérieure, et par quelques artérioles venues de l'arcade formée par les transverses antérieures du carpe, branches de la cubitale et de la radiale.

Les nerfs articulaires sont fournis par les nerfs interosseux antérieur et postérieur, branches du médian.


 

Ligaments

Ligament interosseux

Un ligament interosseux unit les deux os de l'avant-bras et ferme l'espace circonscrit par leurs diaphyses. En général assez mince a ses extrémités ce ligament est très résistant dans sa partie moyenne. Il s'insère au bord tranchant des deux os toutefois les faisceaux moyens les plus résistants empiètent largement sur la face antérieure du radius. Il est formé de faisceaux larges obliquement descendants du radius vers le cubitus; sur sa face postérieure, on voit quelques faisceaux très faibles qui s'entrecroisent avec les précédents. Le ligament interosseux finit à quelques centimètres au-dessous de la tubérosité bicipitale par un bord concave qui ménage avec les os voisins un orifice en partie fermé par le court supinateur, et qui livre passage à l'artère interosseuse postérieure.

Dans son tiers inférieur le ligament interosseux présente toujours un orifice elliptique ou mieux un canal qui le traverse très obliquement de haut en bas et d'avant en arrière, et par lequel s'engagent les branches postérieures de l'artère interosseuse antérieure.

Par son extrémité Inférieure le ligament interosseux s'amincit à quelques centimètres au-dessus de l'articulation radio-cubitale inférieure et se transforme peu à peu en une lamelle fibreuse qui revêt la face postérieure du carré pronateur. Ordinairement un faisceau vertical se prolonge jusqu'au cul-de-sac de l'articulation radio cubitale Inférieure.

Ligament de Weitbrecht

On donne le nom de ligament rond ou ligament de Weitbrecht à un petit faisceau fibreux qui descend obliquement de la partie inférieure et externe de l'apophyse coronoïde vers la face antérieure du radius à laquelle il se fixe immédiatement au-dessous de la tubérosité bicipitale.

L'existence de ce faisceau est constante, mais sa force est très variable; je ne l'ai jamais rencontré sous la forme de ligament rond que lui décrit Weitbrecht : c'est un petit ruban fibreux, le plus souvent très faible qui contourne le tendon et la tubérosité bicipitale.

On a discuté la valeur et le rôle de ce ligament Weitbrecht lui assigne pour fonction de limiter la supination « hoc ligamentum, quod chordam cubiti transversalem voco, coercet radium ne nimis resupinetur. » Depuis ce rôle lui a été contesté il est en effet bien facile de s'assurer qu'il n'a aucune influence sur la supination. Pourquoi chercher le rôle d'un ligament insignifiant, qui manque assez souvent et qui est remplacé parfois par une arcade fibreuse donnant insertion au fléchisseur propre du pouce ? J'y verrais plus volontiers le résultat d'une sorte de tassement du tissu voisin par le jeu du tendon bicipital, d'autant qu'il n'est pas très rare de trouver une deuxième « chorda. transversalis » au-dessus du tendon bicipital, ménageant avec la première le canal celluleux dans lequel se meut le tendon du biceps.

Physiologie du ligament interosseux

La plupart des anatomistes admettent avec Cruveilhier que cette membrane, assez improprement dénommée ligament interosseux, doit être considérée comme une aponévrose dont le principal usage est de servir des insertions musculaires. En effet la face antérieure donne insertion au fléchisseur profond des doigts, au fléchisseur propre du pouce et au carré pronateur; sur sa face postérieure te long abducteur, le long extenseur du pouce et l'extenseur propre de l'index prennent aussi une partie de leurs insertions.

Weitbrecht, qui lui attribue le rôle de limiter la supination, et Sappey ont fait remarquer que ce ligament était aussi un moyen d'union s'opposant a l'écartement des deux os quand l'une des faces de l'avant-bras subit une pression. Gegenbaur voit dans l'aponévrose interosseuse une « réminiscence de la juxtaposition immédiate primitive des deux os telle qu'elle existe chez les vertébrés inférieurs: c'est une masse fibreuse transformée en une membrane par suite de l'écartement progressif des deux os ».

A mon avis, la raison d'être, ou le rôle principal, si l'on préfère cette forme de langage, du ligament interosseux est toute différente. A ceux qui répètent avec et après Cruveilhier que ce ligament n'est qu'une membrane d'insertion, je conseillerai de regarder de près, d'étudier la force des faisceaux qui le composent et la largeur de leur insertion. Ils pourront s'assurer que la force de ce ligament est considérable, que dans sa partie moyenne il est plus épais et plus fort, du double au moins, que la longue bandelette dont on a fait te ligament latéral interne de l'articulation du genou. A mon avis, la résistance et la disposition du ligament interosseux sont en rapport avec la fonction d'associer le radius au cubitus, et réciproquement, dans tous les cas où le membre supérieur est appelé à exercer une pression ou à supporter un effort.

Supposons le cas le plus simple et le plus fréquent un individu fait un effort avec son bras droit étendu, la force, venant de l'omoplate, descend par l'humérus qui la transmet au cubitus, d'où elle passe à la main. Mais comment se fait cette dernière transmission Elle ne peut se faire par le cubitus qui ne s'articule avec aucun os du condyle carpien; seul, le radius, articulé avec ce condyle, peut en être l'agent. Or, nous avons appris que dans l'extension du bras le contact du condyle huméral avec la tête du radius n'existe guère ceci étant, la force ne peut passer directement de l'humérus au radius. Il faut donc que cette force transmise par l'humérus au cubitus passe ensuite dans le radius qui la transmettra a la main inversement si la force vient de la main, elle prendra nécessairement le chemin radio-cubito-huméral.

Il nous reste à connaitre quel peut être l'agent de cotte transmission du radius au cubitus. Faut-il le chercher dans l'articulation radio-cubitale supérieure ? Non, la direction des surfaces articulaires en contact suivant un plan vertical ne permet pas de s'arrêter à cette idée. L'articulation radio-cubitale inférieure avec son ligament triangulaire parait a première vue plus en rapport avec cette fonction mais en la considérant de près on voit que le ligament triangulaire dont le contact avec le semi-lunaire et le pyramidal se fait suivant un plan très obliquement descendant ne peut être cet agent.

Seul de tous les moyens d'union radio-cubitaux le ligament interosseux nous montre des fibres allant très obliquement d'un os à. l'autre, presque parallèlement aux os qu'elles unissent. Ces fibres qui semblent bien favorablement disposées pour la transmission d'une force d'un os à l'autre n'auraient elles pas été disposées ainsi par l'incessante répétition de cette fonction ? L'expérience va nous le dire,

Voici comment il faut procéder sur un avant-bras détaché, mettez à nu le ligament interosseux et cherchez à faire jouer les deux os l'un sur l'autre, dans le sens de leur longueur vous ne réussirez pas, quelle que soit la force employée. Sciez la tête radiale et la tête cubitale, de façon à ne laisser comme moyen d'union et d'association entre les deux os que le seul ligament interosseux, vous ne réussirez pas davantage a faire mouvoir, suivant leur longueur, les deux os l'un sur l'autre. et vous vous assurerez ainsi que le véritable trait d'union radio-cubital est le ligament interosseux.

Pour essayer d'obtenir des mouvements suivant la longueur du radius sur le cubitus, j'ai fixé le radius dans un étau et j'ai frappé a coups de maillet sur l'olécrane: j'ai quelquefois brisé le radius, je n'ai jamais pu déchirer ou désinsérer le ligament interosseux.

Je conclus le ligament interosseux est le trait d'union par lequel sont principalement transmises du radius au cubitus et réciproquement les forces cheminant dans le membre supérieur. C'est par la répétition de cette fonction que les fibres de ce ligament ont pris l'obliquité et la force qu'elles possèdent et qui seraient si peu en rapport avec la fonction de recevoir des insertions musculaires. Cette constatation, intéressante en physiologie, est aussi à prendre en considération dans le mécanisme de certaines fractures de l'avant-bras.

D'après Traité d'anatomie humaine par P. Poirier

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