Anatomie viscérale - les organes

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Féminins

 Il est situé dans la loge génitale. Il est constitué de l'utérus, des annexes de l'utérus (trompes et ovaires) et du vagin. Tous ces éléments, sauf l'ovaire, sont recouverts de péritoine qui forme une cloison transversale s'étendant d'une paroi latérale à l'autre du bassin, le ligament large. Les ovaires sont les organes de l'ovulation, les trompes sont les organes de la fécondation, l'utérus est l'organe de la gestation, le vagin et la vulve sont les organes de la copulation.

Masculins

 


Les viscères planche anatomique

A, sternum ; B, C, les côtes ; D, coupe des muscles des parois abdominales, E, épine iliaque antérieure et supérieure ; F, symphyse pubienne.

1. diaphragme : ce muscle, situé à la réunion du tiers supérieur avec les deux tiers inférieurs du tronc, forme une cloison qui sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale 2-3, poumon gauche divisé en deux lobes. 4, 5, 6. poumon droit partagé en trois lobes 7, plèvre costale 7 le cœur, situé entre les deux poumons. Les poumons sont séparés l'un de l'autre par les médiastins, et renfermés dans une membrane séreuse, la plèvre, qui forme pour chacun deux un sac sans ouverture. Parties des côtés du sternum, 8, 9. les plèvres tapissent la face interne des côtes, les muscles, les vaisseaux et les nerfs intercostaux ; en bas, elles recouvrent la face supérieure du diaphragme ; en haut, elles se réfléchissent sous les premières côtes, et forment un cul-de-sac destiné à recevoir le sommet des poumons. Arrivées sur les côtés de la colonne vertébrale, les plèvres se réfléchissent d'arrière en avant pour atteindre la racine des poumons, en laissant entre elles un espace triangulaire, connu sous le nom de médiastin postérieur, qui renferme l'aorte, l'œsophage, la veine azygos, le canal thoracique, la partie supérieure de la trachée-artère, un grand nombre de ganglions lymphatiques et beaucoup de tissu cellulaire Les plèvres viennent ensuite tapisser la partie postérieure du péricarde et des vaisseaux pulmonaires, la face convexe des poumons, leur sommet et leur base, en s'enfonçant profondément dans les scissures interlobaires ; puis elles recouvrent la face interne des poumons, la partie antérieure des vaisseaux pulmonaires, se réfléchissent sur les côtés du péricarde, et atteignent la partie postérieure du sternum et le point d'o๠nous les avons fait partir, en interceptant entre elles un espace 9 -10. connu sous le nom de médiastin antérieur, qui contient le thymus, le cœur et beaucoup de tissu cellulaire. 11 - 1 2, face supérieure du foie ; elle est divisée en deux portions inégales par un repli du péritoine 13. appelé ligament falciforme ou ligament suspenseur du foie. 14, veine ombilicale 15, vésicule biliaire, située à la partie inférieure du foie. 16, estomac. 17, grande courbure. IX. petite tubérosité de l'estomac. 18', extrémité pylorique. 19, épiploon gastro-hépatique. 20--2I. grand épiploon ; irrégulièrement quadrilatère, il est tendu à la manière d’une toile au-devant, des intestins grêles. Le grand épiploon est formé de deux feuillets du péritoine, composés chacun de deux lames, l'une superficielle et l'autre profonde. Il présente un grand nombre de variétés : tantôt il est mince comme de la dentelle, d'autres fois il est pénétré d'une grande quantité de graisse, tantôt il est régulièrement tendu au-devant des intestins, d'autres fois il est replié sur lui-même ou déjeté de l'un à l'autre côté. 22-23. circonvolutions de l’intestin grêle, recouvertes par le grand épiploon. 24, S iliaque du colon. 25-30. péritoine. Le péritoine est une membrane séreuse qui revêt la face interne des parois de l'abdomen et les viscères contenus dans cette cavité Nous tracerons plus tard le trajet si compliqué de cette membrane séreuse.

La rate est une glande vasculaire sanguine dont les fonctions, encore très mal connues, paraissent se rattacher à l’hématopoïèse. Elle fait défaut chez les invertébrés. Mais elle existe chez presque tous les vertébrés : peu développée encore chez les poissons, les batraciens, les reptiles et les oiseaux, elle atteint chez les mammifères et notamment chez l'homme des dimensions relativement considérables. Comme toutes les glandes vasculaires sanguines, elle est dépourvue de canal excréteur et les produits qu'elle sécrète passent directement dans les vaisseaux sanguins ou lymphatiques.

La glande sublinguale est située sur le plancher de la bouche, immédiatement en dedans du corps du maxillaire, de chaque côté de la symphyse mentonnière et du frein de la langue.

La glande sous-maxillaire occupe la région sus-hyoïdienne. Elle est située contre la face interne du maxillaire inférieur, immédiatement au-dessus de la portion moyenne du digastrique, remplissant pour ainsi dire l'espace angulaire que circonscrivent entre eux le ventre antérieur et le ventre postérieur de ce dernier muscle.

Il n’entre pas dans le cadre de cet ouvrage d’envisager en détail les variations nombreuses et si importantes des dents. Mais l’anatomie doit cependant connaître les grands groupes de dysmorphies qui peuvent atteindre l’appareil dentaire et les maxillaires qui les supportent.

Les dents, sont des dérivés de la muqueuse buccale. Nous renvoyons aux traités d’embryologie pour étudier les phases diverses que suivent les éléments histologiques de la muqueuse pour constituer les parties essentielles de la dent. Nous ne nous occuperons ici que de l’éruption dentaire et des lois qui président a ce phénomène.

Les dents sont innervées et vascularisées.

La couronne des dents est creusée à son centre d’une cavité, allongée de bas en haut pour les incisives et les canines, ovoïde pour les prémolaires, cuboïde pour les grosses molaires.

Les différentes dents que nous venons de décrire se disposent régulièrement à la suite les unes des autres, de façon à former dans leur ensemble deux rangées paraboliques et nulle part interrompues : ce sont les arcades dentaires.

Nous examinerons successivement : le nombre des dents ; leur situation ; leur direction ; leurs moyens de fixité.

Tout en présentant les caractères généraux que nous venons d’indiquer, les dents sont loin de se ressembler. Elles diffèrent, au contraire, sensiblement les unes des autres et, à cet effet, on les a divisées en quatre groupes, qui sont, en allant de la ligne médiane à la partie postérieure du maxillaire : les incisives, les canines, les petites molaires ou prémolaires, les grosses molaires ou tout simplement les molaires.

Morphologiquement, toutes les dents se rattachent à un même type primordial, qui est le cône ou cuspide. La structure des dents peut être comprise comme dérivant de modifications d’un seul cône ou de combinaisons de deux ou plusieurs cônes fusionnés.

Les amygdales (d'amande, parce qu’on les a comparées au point de vue de leur forme à une amande), encore appelées tonsilles, sont des organes lymphoïdes annexés à la muqueuse de l’isthme du gosier.

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