Arthrologie - Les articulations

­ ­

­Structure des différents types d'articulations

Un coup d'œil d'ensemble sur un squelette encore pourvu des parties molles, qui relient entre eux ses divers os, permet de voir que le mode d'union des os est des plus variables. Envisagé d'une façon générale, il apparait sous deux formes principales: tantôt l'union est continue, c'est-à-dire que la continuité entre deux pièces osseuses est établie par un tissu intermédiaire plus ou moins apparent, de nature cartilagineuse ou conjonctive; tantôt, au contraire, l'union est discontinue : il y a seulement contact entre deux pièces osseuses, comme on le voit dans la plupart des articulations des membres, et le tissu qui réunit ces extrémités est disposé à leur périphérie, allant d'un os à l'autre, sous forme de manchon.
L'union des os par continuité s'établit de deux manières différentes par synchondrose quand le tissu intermédiaire aux deux os est cartilagineux; par synarthrose quand la continuité est ­établie par du tissu conjonctif. L'étude du développement montre que la synchondrose est le type primitif de la plupart des articulations mais a souvent été considérée comme une variété de la synarthrose, alors qu'elle diffère de celle-ci par son développement, sa constitution et sa structure.
L'union discontinue, par simple contigüité est appelée synarthrose. Des moyens d'union si différents comportent, on le comprend, une mobilité fort différente. Nulle dans la synarthrose, peu apparente dans la synchondrose, la mobilité devient très grande dans les diverses variétés de la diarthrose; de là le qualificatif étrange d'articulations immobiles, donné aux synchondroses et aux synarthroses, tandis que les diarthroses sont dites articulations mobiles.
Entre ces types extrêmes, il existe un type intermédiaire comprenant des articulations en partie contigües en partie continues, les amphiarthroses.
L'étude du développement nous a montré comment apparaissaient les parties constituantes des articulations.
Nous allons étudier successivement, au point de vue de leurs caractères généraux, de la structure de leurs éléments, et de leurs subdivisions en genres :

Articulations de la face et du crane

Union de la tête avec la colonne vertébrale

Les articulations de la partie supérieure de la colonne vertébrale s'éloignent de la disposition générale. Ces modifications sont en rapport avec l'union solide et néanmoins très mobile, de la tête avec la colonne.
La tête s'articule par l'un de ses os, l'occipital, avec les deux premières vertèbres cervicales nous décrirons donc l'union : de l'occipital et de l’atlas ; de l'occipital et de l'axis. De plus, les deux premières vertèbres s'articulent par un mode tout particulier, formant l'articulation atloido-axoidienne.

Articulations des vertèbres entre elles

Articulation des lames

Le ligament jaune

Articulations du tronc

Les articulations antérieures du thorax comprennent les articulations des pièces sternales entre elles ; du sternum avec les cartilages costaux ; des cartilages costaux avec les côtes; des cartilages costaux entre eux.

Articulations de l'extrémité supérieure

Articulations de l'extrémité inférieure

  • Articulation des os de la jambe entre-eux

Articulations du pied

­­

La synchondrose est essentiellement constituée par des surfaces osseuses mises en continuité par un cartilage interposé; elle n'a pas de ligaments.

­

Les synarthroses se rencontrent au crâne et à la face la plupart revêtent la forme de sutures; aussi suture est-il devenu à peu près synonyme de synarthrose.

­

Les diarthroses constituent le type actuellement le plus parfait d'articulation elles ont pour attributs principaux: des surfaces Indépendantes, des moyens d'union rejetés la périphérie et une cavité articulaire bien circonscrite par une membrane dite membrane synoviale.

Les amphiarthroses, qui constituent le type intermédiaire aux synchondroses et aux diarthroses, sont parfois désignées sous les noms de symphyse articulations semi-mobiles, articulations mixtes.

Les cartilages costaux prolongent l'extrémité antérieure des côtes ; les sept premiers relient les côtes au sternum ; les trois suivants, huitième, neuvième et dixième s'insèrent sur le bord inférieur du cartilage sus-jacent les deux dernières extrêmement atrophiés, se perdent dans l'épaisseur des parois de l'abdomen.­ ­

Les cartilages costaux des vraies côtes viennent s'unir avec les bords latéraux du sternum par des articulations qui se présentent à des degrés divers d'organisation et appartiennent à l'ordre des diarthro-amphiarthroses. Ces articulations sont an nombre de sept, de chaque côté.

Le sternum de l'adulte est composé de trois pièces poignée ou manubrium, corps, ­appendice xiphoïde, qui sont le plus souvent articulées entre elles; ce sont ces articulations que nous décrirons sous le nom d'articulation sternale.­

­

Les côtes s'articulent: ­

  • par leurs têtes avec les parties latérales du corps des vertèbres dorsales, articulations costo-vertébrales, proprement dites.
  • par leur tubérosité avec le sommet des apophyses transverses, articulations costo-transversaires.
Des ligaments unissent à distance leur col à l'apophyse transverse, aux lames et aux pédicules.

L'extrémité antérieure de chaque côte s'unit au cartilage correspondant d'une façon toute particulière, par continuité.

L'extrémit­é costale présente pour cette union une fosse semi-ovoïde, a grand axe vertical, a surface inégale. L'extrémité correspondante du cartilage pénètre dans cette fossette.

La continuité du périoste avec le périchondre achève cette union.

 

D'après Sappey, elles appartiennent au groupe des diarthro-amphiarthroses, c'est-à-dire qu'elles participent à la fois des articulations mobiles et des articulations semi-mobiles.

­Les articulations costo-vertébrales proprement dites (anglais : the costo-vertebral articulations) forment avec les articulations costo-transversaires le groupe postérieur des articulations du thorax­

Un certain nombre de ligaments unissent à distance le col des côtes a la colonne vertébrale. Les uns, cervico-transversaires vont du col aux apophyses transverses (je dis cervico-transversaires et non costo-transversaires pour indiquer leur insertion sur le col de la côte et ne point les confondre avec les ligaments costo-transversaires que nous venons de décrire). Un autre unit le col costal à la lame vertébrale correspondante, nous l'appellerons lamello-costal. Enfin un dernier va du col au disque intervertébral et mérite le nom de meniso-costal.

Ce site internet met des documents à votre disposition seulement et uniquement à titre d'information. Ils ne peuvent en aucun cas remplacer la consultation d'un médecin ou les soins prodigués par un praticien qualifié et ne doivent par conséquent jamais être interprétés comme pouvant le faire.

Connexion