Etat

Dans cet article de unisci.comest abordé le difficile sujet des patients en soins palliatifs ou en phase terminale.

Un médecin lui même parle des problèmes rencontrés durant son cancer et de la manière dont il n'a pas été compris.

Il est toujours temps pour ceux qui ne savent pas prendre en charge ces patients pas comme les autres ou qui n'ont pas eu encore l'occasion d'être confrontés à cette fatale échéance de se réveiller et participer aux cours organisés un peu partout au Canada et en France.

On s'est longtemps interoggés sur un éventuel effet de l'ischémie dans la carcinogénèse.

Dans la guerre contre le cancer, USNews pense que de mauvais choix ont été faits.

Appuyé en celà par certains, dont un professeur d'oncologie à Harward, le journal pose une bonne question : Et si la lente progression dans la recherche contre le cancer, comparée à d'autres domaines comme la recherche contre le sida, venaient de choix trop directifs du gouvernement ?

L'article rappele en effet que des millions de dollars ont été investis sur quelques hypothèses en vogue, au lieu de les éparpiller dans différentes voies de recherche - les virus cancérigènes, puis l'interféron ou l'inhibition de l'angiogénèse n'ont rien de plus que l'inhibition des tyrosines kinases. Pourtant cette dernière théorie, matérialisée par le Glivec, a permis une énorme avancée dans certains cancers, ! alors que les avantages de l'interféron par exemple sont assez mineurs.

Le régime alimentaire prend une part croissante dans la prévention et la lutte contre le cancer.­

C'est la nouvelle idée dans la lutte contre le cancer : déclancher le suicide ou apoptose des cellules cancéreuses.

Une équipe à Cambridge a créée de petits « missiles apoptotiques », des anticorps dits « chimériques » : ils ont la fonction de fixation des anticorps et un fragment supplémentaire portant une caspase 3.

Voici une belle explication de la BBCsur le cancer du pancréas.

Des rappels physiologiques, épidémiologiques, sémiologiques et anatomo-pathologiques - tout ce qu'il faut pour expliquer clairement aux patients cette maladie.

Dommage que la présentation soit si brève et si peu didactique : le ton général reste trop scientifique et peu compréhensible pour le patient lambda.

Les nouveaux vaccins contre le papillomavirus, apportent l’espoir d’éviter une part importante des cancers dus au papillomavirus.

Il semble que le PSA et ses nombreuses variantes ne soient plus les seuls marqueurs biologiques d'intérêt dans le cancer de la prostate.

Le PSA, le PSA rapporté à l'âge, le PSA libre, la vitesse de PSA (...) pourraient bientôt laisser une petite place sur les bilans biologiques pour l'IGF-1, facteur de croissance proche de l'insuline, et l'IGFBP-3, protéine de liaison de ce facteur de croissance.

En effet, le dépistage uniquement par le PSA peut ignorer 25% des patients porteurs d'un cancer de la prostate (le test est dit « peu sensible ») et donner de faux positif, le PSA pouvant augmenter pour diverses raisons non cancéreuses dont l'âge et les infections bactériennes dites prostatites (le test est dit « p! eu spécifique »).

Comme rapporté dans cet article de la BBC, la mortalité par cancer du testicule est en train de baisser. Il s'agit du cancer le plus fréquent entre 20 et 35 ans, représentant près de 10% de la mortalité dans cette tranche d'âge.

Tous les pays ne sont pas égaux : si l'Angleterre et la Suède baissent, la Pologne et la Bulgarie sont elles en pleine augmentation.

Une des possibles raisons ? Un système de santé en état de délabrement avancé n'arrivant plus à dépister et à soigner à temps des cancers guérissables comme celui-ci. Étrange- l'Angleterre devrait se trouver donc aussi dans ce groupe :-)

Voici un dossier de la BBC sur le cancer de la peau, particulièrement bien réalisé.

Y sont rappelés certains faits importants, notamment épidémiologiques :

Un traitement très utilisé dans le cancer de la prostate métastasié fut à un moment l'orchiectomie.

Cette méthode toutefois assez barbare à laissé la place à une « castration chimique », à efficacité identique : le but est de couper la production de testostérone qui aide la croissance du cancer.

Marie Claude écrit "Je ne sais pas si je m'adresse dans la bonne messagerie, mais je me permets de vous écrire, car je voudrais avoir des renseignements sur ma maladie, je n'arrive pas à trouver des personnes qui sont dans le même cas que moi ; je suis sous chimiothérapie orale (hydréa).

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