Tube digestif

Nous examinerons successivement : le nombre des dents ; leur situation ; leur direction ; leurs moyens de fixité.

Les lèvres avec les joues constituent la paroi antéro-latérale de la cavité buccale.

Tout en présentant les caractères généraux que nous venons d’indiquer, les dents sont loin de se ressembler. Elles diffèrent, au contraire, sensiblement les unes des autres et, à cet effet, on les a divisées en quatre groupes, qui sont, en allant de la ligne médiane à la partie postérieure du maxillaire : les incisives, les canines, les petites molaires ou prémolaires, les grosses molaires ou tout simplement les molaires.

Avant d’étudier analytiquement la paroi inférieure de la cavité buccale, il est essentiel de la délimiter, de la définir. Cette définition a donné lieu à de nombreuses discussions

Morphologiquement, toutes les dents se rattachent à un même type primordial, qui est le cône ou cuspide. La structure des dents peut être comprise comme dérivant de modifications d’un seul cône ou de combinaisons de deux ou plusieurs cônes fusionnés.

Les joues, qui constituent les parois latérales de la bouche, dépassent de beaucoup les limites de cette cavité. Elles s’étendent en hauteur du rebord inférieur de l’orbite au bord inférieur du maxillaire et, en largeur, du bord postérieur du masséter à la commissure des lèvres et aux parties latérales du nez.

Les amygdales (d'amande, parce qu’on les a comparées au point de vue de leur forme à une amande), encore appelées tonsilles, sont des organes lymphoïdes annexés à la muqueuse de l’isthme du gosier.

Les lèvres sont deux replis musculo-membraneux situes à la partie antérieure de la bouche. Elles constituent la paroi antérieure de cette cavité.

Entre la cavité buccale proprement dite et son vestibule, la muqueuse revêt les arcades alvéolaires, sur lesquelles sont implantées les dents. La paroi antérolatérale de la bouche, en forme de fer à cheval à concavité postérieure, peut être divisée en deux zones.

Le voile du palais comprend dans sa structure : 1° une lame aponévrotique, l'aponévrose du voile du palais, qui en constitue pour ainsi dire le squelette ; 2° des muscles, les muscles du voile du palais ; 3° une muqueuse ; 4° des glandes.

La paroi supérieure de la bouche est formée dans ses deux tiers antérieurs par la voûte palatine, dans son tiers postérieur par une portion du voile du palais. Nous ne nous occuperons ici que de la voûte palatine, le voile du palais devant être décrit plus loin à propos de la paroi postérieure.

Le voile du palais est d’abord horizontal, comme la voûte palatine, à laquelle il fait suite ; puis il s’infléchit en bas et en arrière, et finit par devenir à peu près vertical.

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