Veines mammaires internes
Leurs branches collatérales sont : en dedans, les veines sternales qui sont des veines périostiques répandues sur les deux faces de l'os et anastomosées en réseaux avec celles du côté opposé ; en dehors, les veines intercostales antérieures de toutes les côtes, sauf des côtes flottantes; en avant, les veines perforantes, satellites des artères perforantes, parmi lesquelles il faut mentionner celles du 1er ou du 2ème espace intercostal qui ramènent la plus grande partie du sang de la mamelle; en arrière, quelques veines médiastines.
Les veines mammaires sont largement anastomosées d'abord avec elles-mêmes, c'est-à-dire d'un côte à l'autre, soit par les veines sternales, soit par une grosse branche qui passe en avant de l'appendice xiphoïde (veine transversale pré-xiphoïdienne); ensuite avec les veines intercostales postérieures, à l'aide de leurs branches intercostales antérieures, avec les veines thoraciques sous-cutanées, avec la veine épigastrique et les tégumenteuses abdominales. D'après Braune, les communications avec l'épigastrique ne se font que par de très petits rameaux.
Aussi les veines mammaires constituent-elles une importante voie supplémentaire de retour, dans les cas d'obstruction d'une des deux veines caves ou de la veine porte.
Leur paroi est très mince. Eberth leur décrit une couche musculaire circulaire, qui fait défaut suivant Henle. Braune les dit assez riches en valvules, surtout ostiales.