Les pneumopathies peuvent avoir différentes origines.

Les pneumopathies d'origine bactérienne ; aiguës, purulentes, avec une atteinte alvéolaire, présentent une opacité homogène bien limitée sur une radio thoracique (exemple : PFLA Pneumonie Franche Lobaire Aiguë, due au Pneumocoque).

 

Les pneumopathies d'origine virale, sont subaigues, avec une atteinte du tissu conjonctif pulmonaire, et présentent une image d’infiltrats sur une radiographie thoracique.

 

Certaines bactéries donnent des pneumopathies de type viral ; parmi elles, on trouve les Chlamydiae et Mycoplasme pneumoniae .

 

Les maladies

 

Infection respiratoire due à Mycoplasma pneumoniae

 

Pneumopathie clinique atypiqu, infection par l’agent de Eaton

 

Début  progressif , moins brutal que la pneumopathie bactérienne classique ou la grippe .

 

- atteinte du parenchyme pulmonaire donnant une image d'infiltrat à la radio thoracique .

 

Evolution

 

- Bénin en général: sous la forme d'infections rhino-pharyngées minimes, voire même sans aucune manifestation.

 

- Grave quelquefois: détresse respiratoire lors d'une bronchopneumopathie obstructive entraînant l'hospitalisation .

 

Fréquence : 20 à 30% des infections respiratoires atypiques.

 

Pouvoir pathogène des mycoplasmes

 

Infections respiratoires :    Mycoplasme pneumoniae

 

Infections génitales    :    Mycoplasma hominis

 

Mycoplasme gcnitalium Ureaplasma urealyticum

 

Caractère communs

 

- Morphologie et structure

 

. Eléments sphériques de très petite taille : 0,1 à 0,3 microns . Dépourvus de paroi . Possédant ADN et ARN

 

. Proches des bactéries, ils appartiennent à la classe des Molli eûtes

 

- Culture

 

Nécessité de milieux enrichis géloses ou liquides hypertoniques Très petites colonies en "oeuf sur le plat"

 

- Vitalité

 

Très fragiles

 

Diagnostic bactériologique

 
  • Direct : Culture qui permet l'identification et l'étude de la sensibilité in vitro aux antibiotiques : +++ pour les Mycoplasmes génitaux
  • Indirect :Sérodiagnostic par réaction de fixation du complément (R F C) pour les infections respiratoires à Mycoplasme pneumoniae
 
 
 
 

Sensibilité aux antibiotiques

 

- Sensibles aux tétracyclines et macrolides

 

- Résistant aux bétalactaminés

 

Infections respiratoires à Chlamidia

 

Infections respiratoires à Chlamydia psittaci

 

C'est une ZOONOSE: elle touche en général les animaux , accidentellement l'homme .

 

Chez les animaux, on distingue:

 
  • Ornithose transmise par le pigeon
  • la Psittacose transmise par le perroquet

Chez l'homme : il est rarement touché ; cependant , lorsqu'il l'est , cela est grave.

 
 
 

Infections respiratoires à Chlamidia trachomatis

 

C'est la 1ère cause de pneumopathie chez le nouveau né par contamination lors de l’accouchement .

 

Infections respiratoires à Chlamidia pneumoniae

 

C'est une infection très fréquente: 50% des adultes de 30 ans ont des anticorps sériques dirigés contre cette bactérie .

 

En général, on assiste à :

  • une pneumopathie atypique très souvent bénigne (type viral)
  • ou à une pharyngite / une bronchite
 
 

Les réinfections sont fréquentes et graves chez les sujets immunodé-primés.

 

Les bactéries

 

Mycoplasme pneumoniae

 

Caractères communs

 

morphologie, structure: petite taille et absence de paroi ; fragile en culture: milieux spéciaux.

 

Diagnostic

 
  • direct : la bactérie n'est pas mise en évidence dans l'expectoration.
  • indirect : il faut rechercher les anticorps sériques du patient notamment par la réaction de fixation du complément ; l'étude se fait sur 2 sérums prélevés à 15 jours d'intervalle.
 
 

Sensibilité aux antibiotiques

sensible aux tétracyclines et macrolides

 

Pneumoniae et psittaci

 

Caractères communs

 
 

Morphologie, structure: très petites, comparables à C. trachomatis.

 

Culture: sur cellules vivantes ; le cycle de reproduction est plus long que celui de Chlamydia trachomatis, il dure au minimum 72h et aboutit à des inclusions intra cytoplasmiques.

 

Diagnostic surtout sérodiagnostic

Mise en évidence d'anticorps sériques par:

 
  • R° de Fixation du Complément -> Donc de Chlamidiose (peu sensible)
  • Immunofluorescence et ELISA donc espèce
 
 

Sensibilité aux antibiotiques

sensibles aux tétracyclines et macrolides

 

Chlamidiae

 

Pouvoir pathogène

 

Infections respiratoires :    

 
  • Chlamydia pneumoniae
  • Chlamydia psittaci
 
 

Infections génitales (MIS) :   Chlamydia trachomatis

 

- Lymphogranulomatose vénérienne = sérotypes L , L , l

 

- Infections oculo génitales = sérotypes D à K

 

Caractères communs

 

Morphologie

 
  • Très petites bactéries (0,3 microns)
 

Culture nécessité de cellules vivantes :

 
 
  • Oeuf embryonné
  • Culture de cellules
 
 

- Vitalité

 

Bactéries très fragiles

 

Diagnostic bactériologique

 

Direct :

 
  • Examen direct : Immunofluorescence avec anticorps monoclonaux
  • Recherche ADN par PCR
  • Culture sur cellules et recherche de l 'ECP
 
 
 

Indirect : Sérodiagnostic :

 
 
  • RFC
  • Immunofluorescence
  • ELISA
 
 

Sensibilité aux antibiotiques

 

Bactéries sensibles aux tétracyclines, macrolides, certaines quinolones, résistantes aux aminosides.

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