Il semble que le PSA et ses nombreuses variantes ne soient plus les seuls marqueurs biologiques d'intérêt dans le cancer de la prostate.
Le PSA, le PSA rapporté à l'âge, le PSA libre, la vitesse de PSA (...) pourraient bientôt laisser une petite place sur les bilans biologiques pour l'IGF-1, facteur de croissance proche de l'insuline, et l'IGFBP-3, protéine de liaison de ce facteur de croissance.
En effet, le dépistage uniquement par le PSA peut ignorer 25% des patients porteurs d'un cancer de la prostate (le test est dit « peu sensible ») et donner de faux positif, le PSA pouvant augmenter pour diverses raisons non cancéreuses dont l'âge et les infections bactériennes dites prostatites (le test est dit « p! eu spécifique »).