Des cours de cuisine ont été utilisés pour améliorer la qualité de l'apport alimentaire et modifier les comportements. L'objectif de cette revue systématique est d'étudier les effets des interventions culinaires sur l'apport alimentaire et les résultats comportementaux et cardiométaboliques.

Métodologie

Nous avons effectué une analyse systématique de MEDLINE, EMBASE, du registre central des essais contrôlés Cochrane, de la base de données Cochrane sur les examens systématiques et de Scopus pour des études comparatives évaluant les cours de cuisine d'un groupe de contrôle ou valeurs de référence. L'intervention a été définie comme un cours de cuisine, quelle que soit sa durée ou son mode de délivrance. Les études incluaient des populations d'enfants, d'adultes en bonne santé ou d'adultes souffrant de morbidité. Le risque de biais a été évalué à l'aide de l'outil Cochrane sur le risque de biais et l'échelle de Newcastle-Ottawa. Les résultats ont été regroupés à l'aide du modèle à effets aléatoires et de statistiques descriptives, puis illustrés dans une carte des preuves. Une régression logistique simple a été utilisée pour évaluer les facteurs associés au succès de l'intervention.

Résultats

Nous avons inclus 30 études (6 randomisées, 7381 patients, suivi moyen 25 semaines). Les cours de cuisine n'étaient pas associées à un changement significatif de l'indice de masse corporelle (- 0,07 kg / m2, IC 95%: -1,53, 1,40), de la pression systolique (- 5,31 mmHg, IC 95%: -34,2, 23,58) ou diastolique ( - 3,1 mmHg, IC 95%: -23,82, 17,62) ou cholestérol LDL (- 8,09 mg / dL, IC 95%: -84,43, 68,25). Les cours de cuisine étaient associées à de meilleures attitudes, à l'auto-efficacité et à un apport alimentaire sain chez les adultes et les enfants. Nous n'avons pas été en mesure de démontrer si l'effet de cours de cuisine était modifié par diverses caractéristiques de l'intervention, telles que son exécution ou son intensité. Les interventions avec des composantes supplémentaires telles que l'éducation sur la nutrition, l'activité physique ou le jardinage ont été particulièrement efficaces.

Conclusions

Les cours de cuisine n'étaient pas associées à un changement significatif des facteurs de risque cardiométabolique, mais à une amélioration des attitudes, de l'efficacité personnelle et à un apport alimentaire plus sain chez l'adulte et l'enfant.

Lire l'intégralité de l'étude en anglais.

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