Il est bien connu que l'hormone lutéinisante (LH) et la gonadotrophine chorionique humaine (hCG) font partie intégrante du cycle de reproduction des femmes.

En raison de leur site de liaison commun et de la similarité de leur structure moléculaire, on pensait auparavant que leurs rôles se chevauchaient. Cependant, avec le développement des gonadotrophines purifiées dérivées de l'urine et des gonadotrophines recombinantes, les caractéristiques individuelles de ces molécules ont commencé à être définies.

Il existe des preuves suggérant que la LH et la hCG activent de préférence des cascades de signalisation différentes et présentent des cinétiques de liaison aux récepteurs différentes. Les données générées sur les deux molécules ont permis de mieux comprendre leurs fonctions physiologiques distinctes, ce qui a donné lieu à un débat entre les cliniciens concernant l'utilisation la plus bénéfique des produits contenant de la LH et de la hCG pour la stimulation ovarienne (OS) dans les technologies de reproduction assistée (ART). Au cours des dernières décennies, un certain nombre d'essais ont généré des données soutenant l'utilisation de l'hCG pour la SO dans les ART.

En effet, les données ont indiqué que la hCG joue un rôle important dans la folliculogenèse, entraîne une meilleure réceptivité de l'endomètre et est associée à une meilleure qualité des embryons, tout en présentant un profil de sécurité favorable. Ces observations soutiennent l'utilisation accrue de la hCG comme méthode pour fournir une bioactivité de la LH pendant la SG.

Cette étude résume les différences moléculaires et fonctionnelles entre la hCG et la LH, et donne un aperçu des données des essais cliniques entourant l'utilisation de produits pour la SG qui contiennent une bioactivité de la LH, en examinant leur effet individuel sur des résultats tels que la réceptivité de l'endomètre, le rendement en ovocytes et la qualité des embryons, ainsi que les principaux résultats de la grossesse.

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