L'association entre les polymorphismes du gène du récepteur de la vitamine D (VDR) et le risque de diabète sucré de type 1 (T1DM) a été évaluée dans plusieurs études. Toutefois, les résultats n'ont pas été concluants.
Nous avons donc effectué une méta-analyse pour évaluer de manière exhaustive l'effet des polymorphismes du gène VDR sur le risque de diabète sucré de type 1.
Méthodes
Toutes les études pertinentes signalant l'association entre les polymorphismes des gènes VDR et la sensibilité au T1DM publiées jusqu'en mai 2020 ont été identifiées par une recherche systématique complète dans la base de données de ISI Web of Science, Scopus et PubMed/MEDLINE. La force de l'association a été évaluée en calculant les rapports de cotes (OR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 %. La qualité méthodologique de chaque étude a été évaluée selon l'échelle de Newcastle-Ottawa. Pour trouver les sources potentielles d'hétérogénéité, une méta-régression et une analyse de sous-groupe ont également été effectuées.
Résultats
Un total de 39 études cas-témoins ont été incluses dans cette méta-analyse. Les résultats de l'ensemble de la population ont rejeté toute association significative entre les polymorphismes des gènes VDR et le risque de T1DM. Cependant, les résultats regroupés de l'analyse des sous-groupes ont révélé des associations négatives et positives significatives entre les polymorphismes des gènes FokI et BsmI et le T1DM chez les Africains et les Américains, respectivement.
Conclusions
Cette méta-analyse a suggéré une association significative entre le polymorphisme du gène VDR et la susceptibilité au T1DM dans l'analyse spécifique à l'ethnie.
Lire l'intégralité de l'étude en anglais.