Bien qu'un état d'anémie soit perçu comme associé au vol spatial, aucune évaluation hématologique du sang périphérique des indices de globules rouges n'a encore été réalisée au cours de missions spatiales de longue durée.

Méthodologie

Cette enquête a permis de recueillir des échantillons de sang total auprès d'astronautes participant à un vol spatial orbital d'une durée maximale de six mois, puis de les restituer (stockage ambiant) sur Terre pour analyse. Comme les échantillons ont toujours été prélevés près du découplage d'un véhicule, le délai entre la collecte et l'analyse n'a jamais dépassé 48 heures. En tant que sous-ensemble d’une enquête immunologique plus vaste, une numération sanguine complète a été réalisée. Une étude parallèle de la stabilité de l'effet d'un retard de 48 heures sur ces paramètres a facilité l'interprétation des données en vol.

Résultats

Nous rapportons que le nombre de globules rouges et d'hémoglobine était significativement élevé pendant le vol, ces deux paramètres étant réputés stables pendant le délai de retour de l'échantillon. Bien que les données de stabilité aient montré que l'hématocrite était légèrement élevé à +48 h, il y avait une augmentation de l'hématocrite en vol environ 3 fois plus importante que l'augmentation attendue en raison du retard de traitement.

Conclusions

Bien que susceptibles d'être influencés par la déshydratation ou par des modifications du volume plasmatique, ces résultats suggèrent que les astronautes ne développent pas d'anémie persistante pendant le vol spatial.

Lire l'intégralité de l'étude en anglais.

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