Les oreillettes surmontent les ventricules. Comparées à ces derniers, elles en diffèrent tout d’abord par leur capacité, qui est moindre, par la minceur relative de leurs parois et par l’absence des colonnes charnues du premier ordre.

Elles en diffèrent ensuite par le nombre plus considérable d’orifices qui s’ouvrent dans leur cavité. Ces orifices sont de deux ordres : l’un, l'orifice auriculo-ventriculaire, qui fait communiquer l’oreillette avec le ventricule sous-jacent, a été déjà décrit à propos des ventricules ; les autres, les orifices veineux, répondent a l’abouchement, dans la cavité auriculaire, d’un certain nombre de canaux veineux, dont la disposition, comme le nombre, varie pour chacune des deux oreillettes.

Au point de vue de leur forme, les oreillettes sont fort irrégulières et, de ce fait, sont difficilement comparables à un volume géométrique quelconque. On peut, cependant, les considérer très schématiquement comme étant cuboïdes et leur considérer par conséquent six parois ou faces. Nous ajouterons que chacune des oreillettes présente, à sa partie externe, une sorte de prolongement ou diverticulum qui répond à l’auricule.

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