Plusieurs voies immunologiques, en particulier l'inflammation cutanée via diverses cytokines pro-inflammatoires, seraient impliquées dans la pathogenèse et les manifestations cliniques du psoriasis. Le but de l'étude était d'étudier le rôle potentiel de la naringine de Citrus maxima (Burm.) Merr et de la séricine de l'association Bombyx mori dans le traitement du psoriasis. Les effets inhibiteurs sur l'expression de l'ARNm et la production de cytokines pro-inflammatoires (TNF-α, IL-6, IL-23 et IL-12p40) ont été étudiés.

Méthodologie

Des cellules mononucléées du sang périphérique humain (hPBMC) ont été isolées chez 10 sujets en bonne santé et chez 10 patients atteints de psoriasis. Les hPBMC de chaque groupe ont été exposés à la naringine ou à la séricine seule et à l'association de la naringine et de la séricine. Les niveaux d'expression de l'ARNm et la production de toutes les cytokines ont été déterminés respectivement par RT-PCR quantitative et ELISA.

Résultats

L'association naringine/séricine a diminué de manière significative l'expression de l'ARNm et la production de toutes les cytokines pro-inflammatoires dans les hPBMC chez des patients atteints de psoriasis. La puissance de l'activité inhibitrice était nettement plus élevée que la naringine ou la séricine seule.

Conclusion

L'activité de la combinaison naringine-séricine sur la régulation à la baisse de ces cytokines pro-inflammatoires a suggéré son utilisation clinique potentielle dans le psoriasis ainsi que dans d'autres maladies associées à l'inflammation. L'association pourrait être utilisée en complément du traitement conventionnel du psoriasis pour améliorer l'efficacité clinique et la tolérance.

Lire l'intégralité de l'étude en anglais.

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