Le muscle auriculaire supérieur, ou élévateur de l'oreille, occupe la région latérale ou pariétale de la tête ; c'est un muscle large, radié, mais mince, à peine visible sur les sujets peu musclés.

Il s'insère, d'une pari (insertion fixe), par son bord supérieur convexe, à la partie latérale de l'aponévrose épicânienne, elle-même peu mobile à ce niveau, à cause de ses adhérences avec les tissus profonds : d'autre part (insertion mobile), par une expansion lamellaire, au pavillon de l'oreille, c'est-à-dire à la convexité qui reproduit sur la face interne la fossette de l'anthélix ou fosse naviculaire, et au bord antérieur de l'hélix qui limite en avant celte fossette.

Gegenbaur dit que les insertions inférieures n'arrivent pas toujours jusqu'à l'oreille.

Rapports

L'auriculaire supérieur est dirigé verticalement par son axe général ; ses fibres extrêmes s'inclinent en avant et en arrière, suivant les bords du triangle que ce muscle représente. La face antérieure, recouverte par un feuillet de l'épicrâne, est en rapport avec le cuir chevelu avec lequel elle adhère; la face postérieure également recouverte par l'épicrâne, repose sur l'aponévrose temporale et sur le périoste pariétal. L'auriculaire supérieur est intercalé entre les muscles auriculaires antérieur et temporal superficiel en avant, le muscle occipital en arrière. Nous avons déjà dit que son bord antérieur touche le bord correspondant de l'auriculo-temporal ; il v a ordinairement entre eux une mince intersection fibreuse, signalée par Cruveilhier, et qui loge la veine temporale ou un rameau artériel.

d'après traité d'anatomie par P. Poirier.

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