Insertions
Il se détache, en dedans, de la partie inférieure du ligament cervical, ainsi que du sommet des apophyses épineuses de la septième cervicale et des trois premières dorsales. Cette insertion se fait à l'aide d'un tendon large et mince qui ne se charge de faisceaux charnus qu'a plusieurs centimètres en dehors de la ligne médiane. Ces faisceaux charnus, intimement fusionnés d'abord, se partagent bientôt en quatre digitations, qui viennent s'attacher, par de courtes fibres aponévrotiques, au bord supérieur et à la face externe des deuxième, troisième, quatrième et cinquième côtes.
Rapports
Le muscle petit dentelé postérieur et supérieur est recouvert presque entièrement par le rhomboïde; ce n'est qu'en haut qu'il déborde un peu ce dernier muscle pour entrer en rapport avec le trapèze et l'angulaire. A son tour, il recouvre le splénius, les muscles des gouttières vertébrales, les côtes et les intercostaux.
Innervation
Il est innervé par un certain nombre de filets très grêles, qui proviennent des quatre premiers nerfs intercostaux Ces filets abordent le muscle par sa face profonde et disparaissent dans son épaisseur.
Action
Le petit dentelé postérieur et supérieur élève les côtes sur lesquelles il s'insère il est par conséquent inspirateur.
Variétés
Relativement a ses origines, ce muscle n'a de constant, comme le remarque Theile que ses insertions à la septième cervicale et a la première dorsale ; ses autres insertions peuvent manquer, ou bien s'étendre soit en haut, soit en bas. Mêmes variations pour ses insertions costales on trouve fréquemment un faisceau pour la première côte dans un cas de Henle, le muscle descendait jusqu'a la sixième. J'ai vu une fois le muscle faire entièrement défaut.
D'après Traité d'Anatomie humaine L. Testut.