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Corps

 

Face antérieure (jugale)

 

Elle est concave et légèrement inclinée en bas. Sa partie centrale, plus excavée, porte le nom de fosse canine. Il importe de remarquer que cette fosse ne répond pas à la dent canine; au-dessus de cette dent, on voit en effet, une voussure produite par sa longue racine. La fosse ne répond pas davantage au muscle canin qui ne s'insère pas dans la fosse elle-même, mais à la partie inférieure de celle-ci ; très souvent la trace de cette insertion est marquée par une série de rugosités transversales surmontant immédiatement la racine des deux petites molaires. En réalité, la fosse canine répond aux deux premières molaires; sa profondeur, très variable, résulte plutôt de la saillie des parties voisines que d'un enfoncement de l'os.

 

Au-dessus de la fosse canine, on voit l'orifice d'un canal, le canal sous-orbitaire, que nous étudierons avec la paroi orbitaire de la pyramide maxillaire le trou sous-orbitaire, situé à 6 ou 10 millimètres au-dessous du bord orbitaire de l'os, est limité en dehors par un bord tranchant; dans sa partie interne, il se perd, sans limites précises, sur la face externe de l'os le grand axe de ce trou ovalaire est dirigé de haut en bas et de dedans en dehors. Au-dessus du trou sous-orbitaire, on peut voir les rugosités d'insertion du muscle élévateur commun profond de la lèvre supérieure et de l'aile du nez.

On remarque encore sur cette face, en dedans de la fosse canine une petite fossette surmontant la racine des deux incisives médianes, c'est la fossette myrtiforme, dont la moitié inférieure donne insertion au muscle myrtiforme.

 

La face jugale de la pyramide est limitée par trois bords : 

  • le bord supérieur (orbitaire) concave en haut, légèrement oblique en bas et en dehors, sépare cette face de la face supérieure. Le bord orbitaire est rugueux dans sa moitié externe qui s'articule avec l'os malaire dans sa moitié interne, il monte vers la face externe de l'apophyse frontale et se détache en une crête tranchante, la crête lacrymale antérieure.
  • le bord postérieur, vertical, épais, mousse, sépare la face jugale de la face postérieure il continue en bas le bord massetérin de l'os malaire et vient se perdre sur le bord alvéolaire au niveau des racines de la première grosse malaire.
  • le bord antérieur, tranchant, présente une large échancrure, dont le quart inférieur s'émousse pour se perdre sur le bord alvéolaire; c'est l'échancrure nasale qui limite en dehors l'orifice externe des fosses nasales.
 

Au niveau de l'angle supérieur et interne, la face externe de la pyramide maxillaire se prolonge en une apophyse large et mince qui monte verticalement vers l'os frontal, c'est l'apophyse montante (frontale) du maxillaire supérieur.

 

Face supérieure (orbitaire)

 

Très légèrement inclinée en dehors et en avant, cette face de la pyramide forme la plus grande partie du plancher de l'orbite.

 

Elle est traversée d'arrière en avant et de dehors en dedans par une gouttière à concavité supérieure, qui se transforme en canal vers le bord orbitaire: la gouttière et le canal sous-orbitaire logent le nerf maxillaire supérieur, qui vient émerger sur la face jugale de l'os par le trou sous-orbitaire.

 

Des bords qui limitent cette face, l'antérieur nous est connu c'est le bord orbitaire. Le postérieur, qui forme la lèvre inférieure de la fente sphéno-maxillaire, présente vers son tiers moyen une large échancrure, commencement de la gouttière sous-orbitaire. Le bord interne, finement frangé, s'articule avec l'os lacrymal et l'os planum de l'ethmoïde; à son extrémité ou angle postérieur il s'élargit en une facette triangulaire, rugueuse, qui s'articule avec l'os palatin à son extrémité antérieure, il offre une échancrure arrondie qui limite en dehors le conduit lacrymo-nasal. Le crochet antérieur de cette échancrure semi-lunaire se continue avec le bord postérieur de l'apophyse frontale.

 

Face postérieure

 

Cette face est convexe transversalement et de haut en bas; dans son tiers externe, elle devient concave pour se continuer avec la face postérieure de l'os malaire. Dans sa moitié supérieure lisse, elle présente une gouttière qui va gagner obliquement l'extrémité postérieure de la gouttière sous-orbitaire; cette gouttière répond au passage du nerf maxillaire supérieur, qui, sortant de la fosse ptérygo-maxillaire, contourne la tubérosité pour se rendre dans la gouttière sous-orbitaire. Dans sa partie inférieure, cette face présente de petites rugosités et un certain nombre d'orifices, souvent précédés de sillons, par lesquels passent les nerfs et vaisseaux dentaires postérieurs.

Des bords qui limitent cette face, le supérieur, échancré par la gouttière sous-orbitaire, et l'inférieur arrondi qui la sépare de la face jugale nous sont déjà connus; l'interne, vertical, est aplati et rugueux à ses deux extrémités qui s'articulent avec le palatin dans sa partie moyenne, il est lisse et limite avec le bord antérieur de l'apophyse ptérygoïde l'arrière-fond de la fosse ptérygo-maxillaire.

 

Base

 

La base de la pyramide maxillaire répond à la paroi externe des fosses nasales, et prend une large part à la constitution de cette paroi. Si l'on met a part l'apophyse frontale qui prolonge en haut l'angle antéro-supérieur de cette face, elle est quadrilatère car, aux trois bords ou bases des faces déjà décrites, s'ajoute un quatrième bord, le bord inférieur, formé par l'apophyse palatine.

 

Cette base présente dans sa partie moyenne un large orifice qui conduit dans la cavité dont est creusé l'os, le sinus maxillaire. L'orifice est assez grand sur un maxillaire isolé pour permettre le passage de la première phalange du pouce sa forme est triangulaire à angles arrondis ou ovalaire lorsque le maxillaire a gardé ses rapports avec les os voisins, la forme de l'orifice est modifiée, car l'ethmoïde, le palatin, le cornet inférieur, et l'unguis empiètent sur son contour et diminuent d'autant ses dimensions.

 

Toute la partie de la base située en arrière de ce large orifice est hérissée de légères aspérités et parcourue par de très fins sillons cette partie est recouverte par le palatin qui s'unit intimement à elle; on y voit d'ordinaire une large gouttière lisse, que le palatin transforme en canal, le canal palatin postérieur parfois bifurqué. Au-dessus de l'hiatus, la face interne est représentée par une lame étroite creusée de cavités cellulaires, que complètent les masses latérales de t'ethmoïde, qui viennent s'articuler avec cette partie de la base. Au-dessous de l'hiatus, la base de la pyramide forme avec la face supérieure de l'apophyse palatine une large gouttière, concave transversalement, qui répond au méat inférieur et au plancher des fosses nasales. En avant de l'hiatus, on trouve une surface lisse qui forme la paroi externe du méat inférieur elle est surmontée d'une crête horizontale par laquelle le maxillaire supérieur s'articule avec le cornet inférieur. Au-dessus et en avant de cette crête on voit la face interne de l'apophyse frontale; au-dessus et en arrière une gouttière très profonde, limitée par deux lèvres saillantes, la gouttière lacrymale dont l'unguis et le cornet inférieur feront un canal, le canal lacrymo-nasal.

 

Nous connaissons déjà trois des bords qui limitent cette base, le bord supérieur est commun avec la face orbitaire le bord postérieur avec la face postérieure, le bord antérieur n'est autre que l'échancrure nasale qui limite en avant la face jugale. Le bord inférieur est formé par l'insertion de l'apophyse palatine.

 

Sommet

 

Le sommet, tronqué, de la pyramide maxillaire revêt l'aspect d'une face triangulaire rugueuse, dont les bords répondent aux faces de la pyramide, et dont les angles répondent à ses bords. Son angle interne, très effilé, s'allonge sur le rebord orbitaire Inférieur jusqu'au niveau du trou sous-orbitaire. C'est sur cette surface rugueuse, à bords dentelés, que vient s'articuler l'os malaire.

 

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