L'épidémie du virus Corona peut être un facteur de stress ou un traumatisme qui affecte à la fois la santé physique et la santé mentale.

Les personnes ont fait preuve de divers comportements réactifs pour faire face à cette situation stressante. En Iran, l'un des motifs les plus courants de la consommation d'alcool est d'échapper aux problèmes et de faire face au stress. Il a été démontré que les facteurs de personnalité influencent la consommation d'alcool, puisqu'ils sont associés à des motifs de consommation. L'objectif principal de cette étude était d'étudier la corrélation entre le tempérament et le caractère et l'abus d'alcool.

Méthodes

Cette étude transversale a été menée sur 135 patients intoxiqués à l'alcool admis aux urgences en mars 2020 et 255 participants qui ont été choisis au hasard dans le public à Shiraz. Un questionnaire était composé d'un inventaire des tempéraments et des caractères (TCI) et de plusieurs questions sur la pandémie de COVID-19. Il a été rempli par un intervieweur qualifié utilisant la technique des réponses appariées. Les facteurs démographiques ont été autodéclarés.

Résultats

Dans le groupe des personnes intoxiquées par l'alcool, 117 (86,7%) étaient des hommes et 18 (13,3%) des femmes. L'âge moyen des participants était de 32,43 ± 10,81 ans. Parmi le groupe de contrôle, 99 (38,8%) étaient des hommes et 156 (61,2%) des femmes. L'âge moyen du groupe de contrôle était de 33,12 ± 14,77 ans. La toxicité de l'alcool a surtout été observée chez les jeunes hommes (le rapport hommes/femmes était de 6,45). Selon le tempérament et l'indice de caractère, les scores moyens de recherche de nouveauté, d'évitement des méfaits et d'autotranscendance étaient plus élevés dans le groupe de toxicité de l'alcool que dans la population normale (P < ; 0,01). Les scores moyens de dépendance à la récompense, de coopération et d'autodétermination étaient plus élevés dans la population normale que dans le groupe de toxicité de l'alcool (P < ; 0,001). Le score moyen de persistance n'était pas significativement différent entre les groupes intoxiqués par le méthanol et la population normale (P = 0,718).

Conclusion

Les patients intoxiqués par l'alcool ont obtenu des scores plus élevés pour la recherche de la nouveauté et l'autotranscendance et des scores plus faibles pour la dépendance à la récompense, la coopération et l'autonomie. Ces scores sont associés à une probabilité plus élevée de troubles de la personnalité.

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