Certains symptômes à la quarantaine sont associés au stress, tels que bouffées de chaleur, troubles du sommeil, maux de tête ou humeur dépressive. Les bouffées de chaleur ont été étudiées en relation avec les facteurs de stress de laboratoire, les biomarqueurs physiologiques et le stress auto-déclaré, mais on en sait moins sur les bouffées de chaleur en relation avec le contexte plus large de la vie des femmes.

Cette étude a examiné le risque de symptômes liés aux troubles de voisinage, à l'exposition à la violence de voisinage, à la cohésion sociale et à la discrimination perçue. Nous avons émis l’hypothèse que les femmes exposées à des caractéristiques de quartier plus négatives et à la discrimination seraient plus susceptibles de signaler des bouffées de chaleur et d’autres symptômes de la quarantaine.

Méthodologie

Les participantes étaient des femmes noires et blanches, âgées de 40 à 60 ans, issues d'une enquête transversale sur la race/l'ethnie, le statut socio-économique et la pression artérielle à New York (n = 139). Les informations démographiques, les antécédents médicaux, l'état ménopausique et les symptômes ont été mesurés par questionnaire. Les échelles de Likert ont été utilisées pour mesurer les caractéristiques du quartier, en particulier l’échelle de désordre de quartier, l’échelle d’exposition à la violence, la sous-échelle de violence perçue, l’échelle de cohésion sociale et de confiance du voisinage et l’échelle de discrimination au quotidien. Dix symptômes ont été inclus dans les analyses: manque d'énergie, sensation de blues/dépression, maux de dos, maux de tête, douleurs articulaires/raideurs articulaires, essoufflement, bouffées de chaleur, troubles du sommeil, tension nerveuse et picotements dans les mains/pieds. Chaque échelle avec chaque résultat de symptôme a été examinée en utilisant des analyses de régression logistique en ajustant les covariables significatives.

Résultats

Les femmes noires ont signalé des scores plus élevés pour toutes les caractéristiques négatives du quartier et la discrimination, et un score plus faible pour la confiance et la cohésion sociales de voisinage. Le trouble de voisinage était associé à une sensation de blues/dépression, à des douleurs/raideurs aux articulations et aux bouffées de chaleur, et la violence perçue était associé à des douleurs/raideurs aux articulations, après contrôle des covariables spécifiques au modèle. L’augmentation du score de cohésion sociale et de confiance dans le quartier était moins risquée. L'échelle de discrimination quotidienne était associée au manque d'énergie. Le manque d'énergie, le sentiment d'être déprimée, les douleurs/raideurs articulaires et les bouffées de chaleur semblaient être les plus vulnérables au contexte de voisinage négatif et à la discrimination.

Conclusions

Cette étude complète la littérature reliant les environnements de quartier aux résultats pour la santé. Les associations entre les contextes de voisinage négatifs et la discrimination avec divers symptômes, ainsi que l'association entre la cohésion sociale et les maux de dos, soulignent la nécessité d'élargir les analyses du stress à de multiples systèmes physiologiques.

Lire l'intégralité de l'étude en anglais.

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