Régions du membre supérieur

L’avant-bras est la portion du membre supérieur comprise entre le coude et le poignet il s'étend donc en bas environ à deux travers de doigt au-dessus des apophyses styloïdes du radius et du cubitus.

L'avant-bras, si justement nommé le manche de la main, comprend dans sa structure un grand nombre de muscles dont les fibres se condensent sur des tendons au voisinage du poignet.

creux axillaire

L'aisselle est une cavité située entre le thorax et la racine du membre supérieur, se présentant sous la forme d'une pyramide quadrangulaire elle est donc limitée par quatre parois, une base et un sommet.

On donne le nom de coude, région du coude, pli du coude, région du pli du coude, à l'ensemble des parties molles qui entourent l'articulation huméro-cubito-radiale, à cette articulation elle-même, ainsi qu'à l'articulation radio-cubitale supérieure. Le langage anatomique diffère donc ici du langage habituel, puisqu'on entend en général, sous le nom de coude, la partie postérieure seule de la région une plaie du coude signifie ordinairement une plaie siégeant au niveau de l'olécrane.

Au-dessous de la clavicule existe une dépression qui fait pendant à celle qui est placée au-dessus; on la désigne sous le nom de creux sous-claviculaire. Cette région renferme l'artère et la veine axillaires, et c'est à ce niveau que se fait l'opération ainsi formulée : ligature de  l’artère axillaire au-dessous de la clavicule.

On entend en chirurgie sous le nom de bras la portion du membre supérieur comprise entre l'épaule et le coude. Le bras est loin d'offrir pour le chirurgien la longueur qu'on lui attribue dans le langage ordinaire. Il commence, en dedans, là où finit l'aisselle, c'est-à-dire à la limite inférieure de l'artère axillaire, au niveau du tendon du grand pectoral; il commence, en dehors, là où finit la région deltoïdienne ou scapulo-humérale. On dit bien, il est vrai, dans le langage habituel, qu'un malade atteint d'une fracture du col chirurgical de l'humérus a le bras cassé, parce que l'on réserve en général le nom d'épaule à l'articulation scapulo-humérale elle-même, et que cela ne présente en réalité aucun inconvénient mais ce qui est possible dans le langage ne l'est plus dans un traité didactique où des divisions nettes doivent être posées.

La loge postérieure du bras est occupée par un seul muscle, le triceps, dont les trois portions se réunissent en un tendon commun qui s'insère à l'oiécrane j'y reviendrai en détail à propos du coude.

La région scapulo-humérale, décrite encore sous le nom de moignon de l'épaule, est représentée extérieurement par la partie supérieure du muscle deltoïde, qui en marque les limites dans tous les sens ; certains auteurs l'appellent pour cette raison région deltoïdienne.

La loge antrieure du bras comprend: les muscles biceps et brachial antérieur, l'artère elles deux veines humorales, le nerf médian et le nerf musculo cutané. C'est une erreur grave, on en verra plus loin la raison, erreur que je constate dans la plupart des traités d'anatomie chirurgicale, de mettre le nerf cubital dans la loge antérieure.

La région scapulaire a pour partie fondamentale l'omoplate et comprend les trois fosses que l'on décrit à cet os les fosses sus-épineuse, sous-épineuse et sous-scapulaire.

La peau, fine et glabre, présente trois ou quatre plis dirigés transversalement qui n'affectent qu'un rapport indirect avec l'articulation du poignet, et sont de peu de secours pour les opérations. Le chirurgien possède deux guides autrement infaillibles, les apophyses styloïdes du radius et du cubitus, qui ne peuvent pas le tromper. Cependant le pli inférieur, qui est le plus prononcé, peut être utilisé comme point de repère dans l'exploration de la face dorsale, ainsi que je le montrerai en parlant du squelette.

La région claviculaire se divise en une partie médiane et deux parties latérales correspondant an corps et aux deux extrémités de la clavicule.

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