Les variétés morphologiques du plexus brachial sont nombreuses ; nous énumérerons seulement les plus importantes.

Une partie du plexus peut être comprise entre les deux scalénes, tandis que l'autre passe en avant du scaléne antérieur ou traverse ce muscle (Demarquay, Soc. Anat., 1844).

Tous les troncs radiculaires, et les nerfs périphériques qui s'en détachent, peuvent être situés au-dessous de l'artère axillaire qui se trouve alors complètement libre dans tout son parcours (Luther llolden).

Kaufmann (Die Varietäten des Plexus Brachialis. Giessen, 1804) a signalé un cas dans lequel le tronc primaire antérieur résultait de l'union des 5ème et 6ème  nerfs cervicaux et d'une partie du 7ème ; le restant de ce 7ème nerf, le 8ème cervical et le 1er dorsal étaient fusionnés en un seul cordon d'où naissaient les nerfs correspondants au tronc primaire postérieur et au tronc supérieur.

Dans un autre cas du même auteur, le 1er nerf cervical ne se divisait pas, mais recevait un rameau du 2ème nerf dorsal ; il donnait deux cordons qui allaient s'unir aux 5ème et 6ème nerfs cervicaux pour former un tronc postérieur et un tronc antérieur. Du tronc postérieur se détachaient les nerfs circonflexe, radial, brachial cutané interne et son accessoire, ainsi qu'un gros cordon qui se portait vers le tronc antérieur d'où provenaient le musculo-cutané, le médian et le cubital.

Dans une autre observation enfin, les deux racines du médian au lieu d'embrasser l'axillaire se rejoignaient en avant de l'humérale profonde.

Le 7ème nerf cervical peut fournir une branche à chacun des troncs primaires.

Turner a vu le tronc primaire postérieur naître des 6ème, 7ème et 8ème nerfs cervicaux et dans un cas se former aux dépens des 7ème  et 8ème cervicaux.

Dans une préparation provenant d'une de nos salles de dissection, les troncs primaires étaient tous très courts et situés au-dessous de l'artère sous-clavière. Il en était de même du tronc secondaire inférieur et du tronc secondaire postérieur, qui, aussitôt après leur formation, se résolvaient en branches périphériques placées derrière l'artère axillaire; au contraire le tronc secondaire supérieur exceptionnellement long, perforait le coraco-brachial et donnait successivement: la branche sensitive du musculo-cutané, sa branche musculaire, et la racine externe du médian. Celle-ci croisait l’artère humérale en passant en arrière d'elle et s'unissait à la branche interne vers le tiers supérieur du bras, juste au-dessous du confluent des deux veines humérales et de la veine basilique qui répondait aux derniers faisceaux d'insertion du coraco- brachial. Cette disposition particulière n'existait que du coté droit.

 

 

 

Ce site internet met des documents à votre disposition seulement et uniquement à titre d'information. Ils ne peuvent en aucun cas remplacer la consultation d'un médecin ou les soins prodigués par un praticien qualifié et ne doivent par conséquent jamais être interprétés comme pouvant le faire.

Connexion