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James Shapiro de l'université de l'Alberta annonceun fantastique progrès dans le traitement du diabète.

Il pratique la transplantation de cellules productrices d'insulines et voit là la possibilité d'un traitement définitif, plutôt que des injections d'insuline.

Le procédé est simple : extraction de cellules de patients morts, injection dans le sang ; les cellules ensuite vont se loger n'importe où pour produire de l'insuline.

Je vois là plusieurs problèmes potentiels : la nécessité d'un traitement antirejet à long terme, autrement plus iatrogène que des injections d'insuline, et le risque de transmission d'infections bactériennes, virales ou peut être même prioniques.

Voici une dépêche de ReutersHealthtrès intéressante sur les effets latéraux des statines.

Ces médicaments hypocholestérolémiants semblent baisser la glycémie et réduire le risque d'accident vasculaire cérébral. Il se pourrait que ces effets ne proviennent que de la réduction du cholestérol, facteur de risque connu.

Mais peut être aussi qu'une étude structurale des statines permettra la découverte de nouvelles classes thérapeutiques ayant spécifiquement ces propriétés ?

Le diabète est l'une des patholgies les plus mal connue par le grand public. Il existe deux grands types de diabète.

Le diabète de type I qui affecte des personnes jeunes, et le diabète de type II plus répandu, qui affecte bon nombre de personnes à partir de 50 ans.

Les effets indétectables du diabète de type II sur le patient font que la découverte de cette pathologie est souvent fortuite.De plus le fait que le diabète soit asymptomatique, en fait une pathologie difficile à soigner.

Selon healthscout le diabète de type I serait lié au gène codant pour l'IL12B. Cette découverte si elle se vérifie devrait à terme entrainer un dépistage plus précoce des personnes riquant de développe! r un tel diabète. Le traitement par insuline pourrait alors faire place à une solution de fond. L'insuline ne soignant pas la pathologie mais traitant le symptômes.

Le suivi de ces pathologies est rendu plus facile par l'utilisation de glucomètres, dipositifs électroniques, qui permettent à partir d'une goutelette de sang prélevée à l'aide d'une lancette, et déposée sur une bandelette de doser le glucose sanguin. Même si cette technique n'a pas la fiabilité qu'aurait une prise de sang, on doit reconnaitre sa simplicité de mise en oeuvre, et son confort d'utilisation.

En quelques années l'apparition de stylos qui facilitent le prélèvement et la diminution du nombre d'opérations avant utilisation ont considérablement facilité la vie du diabétique, contrairement à ce que suggère l'étude de l'inst! itut technologique de Géorgie (Georgia Institute of Technology).

Car le diabète reste une situation difficile à vivre, et particulièrement pour les enfants comme le rappele la publicité actuellement diffusée, montrant une petite fille contrainte à ces auto-injections quotidiennes.

Comme si les patients souffrant de diabète n'avaient pas assez de soucis, ils doivent en plus vivre avec des problèmes sexuels. Le diabète et les problèmes sexuels touchent à la fois les hommes et les femmes, mais de différentes manières. Parce que votre corps réagit à des stimuli sexuels à travers vos nerfs et que le cerveau fonctionne essentiellement avec du sucre, les niveaux élevés de glucose dans le sang ont une incidence sur votre système nerveux, il est logique que la réponse sexuelle soit affectée par le diabète.


Une nouvelle voie médicamenteuse s'ouvre peut être dans la lutte contre le diabète : l'augmentation de l'insulinosensibilité par des antagonistes aux récepteurs A2b à adénosine.

Le résultat : les muscles squelettiques deviennent plus sensible à l'insuline, et sans avoir donc besoin d'augmenter la quantité d'insuline la glycémie diminue.

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La prévention et le traitement du diabète de type II se­ sont intensifiés ces dernières années. Les résultats de la prise eu charge montrent une nette amélioration de l’état de santé des patients.

Dans cet article du Lancetest présenté une étude qui tendrait à prouver qu'un régime plus riche en fibres peut améliorer la glycémie de 0.7 mmol/L.

Ce n'est pas mal du tout, mais on peut s'intérroger sur l'observance d'un tel régime, les temptations en tout genre étant si fortes...

[La délicieuse glace à la fraise sur le côté droit n'est là que pour vous taquinner]

C'est un sujet qui revient souvent - l'obésité semble être un facteur de risque indépendant pour le diabète, et même lefacteur actuellement responsable de la recrudescence de cas malgré tous les traitements disponibles.

Nandotimes revient sur cette nouvelle en analysant les chiffres du CDC, sur la progression de ce qu'on peut appeler une « épidémie d'obésité » et sa morbi-mortalité.

Les solutions sont simples : changez de régime, changez de mode de vie pour perdre du poids et des risques de maladies.

Le diabète est une maladie dont la prévalence est amenée à augmenter ces prochaines années, non seulement du fait des normes biologiques de glycémie abaissées, mais aussi de part l'évolution de la nutrition dans nos pays.

C'est avec plaisir que nous relevons dans l'actualité cette semaine un numéro de médecine et hygiène spécial diabète.

Les sujets débattus sont particulièrement intéressants, notamment sur le choix des médicaments à prescrire.

Voici une dépêche de Reutersrelatant les résultats d'une étude anglaise.

D'après elle, les diabétiques, aussi bien de type 1 que de type 2, ont une mortalité plus élevé que la population générale à tous les âges.

C'est un moyen original de rappeler qu'il est important de tenir ses objectifs glycémiques !

CBC canadarapporte dans cet article un lien entre l'hyperlipidémie et la mortalité dans le diabète.

Selon les résultats d'une étude canadienne à paraitre, traiter tous les diabétiques, même pour des hyperlipidémies mineures aurait une influence importante sur la morbimortalité.

Toutefois, celà reste à vérifier et à valider par une publication en bonne et due forme.

La forme la plus courante de démence est la maladie d'Alzheimer, et on dit que sans traitement, le nombre d'Américains souffrant de cette maladie passera à environ 152 millions d'ici 2050. Cela s'explique par le fait que la population qui croît le plus rapidement atteint actuellement la quarantaine et du fait de l'absence de médicaments capables de ralentir la progression de la maladie, et encore moins de la guérir.

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