L'effet des antipsychotiques (AP) sur le risque d'accident vasculaire cérébral et d'infarctus du myocarde (IM) reste flou en raison des limites méthodologiques et des incohérences des études existantes. Nous avions pour objectif d'examiner systématiquement les études rapportant les associations entre la consommation de drogue AP et le risque d'accident vasculaire cérébral ou d'infarctus du myocarde, et de déterminer si les associations différaient d'une sous-population à l'autre.

Méthogologie

Nous avons cherché dans Medline, EMBASE, PsychINFO et la bibliothèque Cochrane (du début au 28 mai 2017) des études observationnelles faisant état de la consommation de drogue AP et de l'IM ou des accidents vasculaires cérébraux. Nous avons effectué des méta-analyses à effets aléatoires pour chaque résultat, en effectuant des analyses de sous-groupes par population étudiée - en particulier la population en général (c'est-à-dire non restreinte aux patients ayant une indication particulière de consommation de drogue AP), les personnes atteintes de démence et les maladies psychiatriques uniquement. Dans la mesure du possible, nous avons effectué des analyses de sous-groupes par classe de médicaments AP.

Résultats

Sur 7008 articles, nous avons inclus 29 études observationnelles pertinentes, 19 sur les accidents vasculaires cérébraux et 10 sur l'infarctus du myocarde. Les résultats des études de cohorte comprenant une population générale indiquaient un risque d'accident vasculaire cérébral plus de deux fois supérieur, mais avec une hétérogénéité substantielle (HR combinée 2,31, IC 95% 1,13, 4,74, I2 = 83,2%). Cependant, le risque chez les patients atteints de démence était beaucoup plus faible, sans hétérogénéité (HR combinée 1,16, IC à 95% 1,00, 1,33, I2 = 0%) et il n'y avait pas d'association claire entre les études de populations psychiatriques (HR groupée à 1,44, 95% IC 0,90, 2,30; hétérogénéité substantielle [I2 = 78,8])). Les associations ont généralement persisté lors de la stratification par classe de PA, mais peu d'études ont rapporté des médicaments de première génération. Nous n’avons trouvé aucune association entre l’usage de drogues AP et le risque d’IDM (HR combinée pour les études de cohortes: 1,29, IC à 95%: 0,88, 1,90 et études cas-témoins: 1,07, IC à 95%, 0,94, 1,23), mais une hétérogénéité statistique et méthodologique importante Un nombre relativement restreint d'études limite les conclusions définitives.

Conclusions

L'usage de médicaments antitétaniques peut être associé à un risque accru d'accident vasculaire cérébral, mais rien n'indique clairement que ce risque est encore plus élevé chez les patients atteints de démence. Des études complémentaires sont nécessaires pour clarifier l'effet de la consommation de drogue AP sur l'IM et le risque d'accident vasculaire cérébral dans différentes sous-populations. Elles doivent également contrôler la confusion par indication et stratifier par classe de drogue AP.

Lire l'intégralité de l'étude en anglais.

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