L'adénocarcinome canalaire pancréatique (PDAC) répond très peu à la chimiothérapie et à la radiothérapie (à dose modérée, conventionnellement fractionnée).
De nouvelles preuves suggèrent que les cellules stellaires pancréatiques (CSP) sécrètent de la désoxycytidine, ce qui confère une résistance à la gemcitabine.
En particulier, la désoxycytidine a été détectée par l'analyse de métabolites dans des milieux fractionnés provenant de différentes CSP de souris, montrant qu'elle provoquait une chimiorésistance des cellules PDAC en réduisant la capacité de la désoxycytidine kinase (dCK) pour la phosphorylation de la gemcitabine.
Cependant, les données sur les modèles humains sont manquantes et l'expression de la dCK n'a pas été associée à l'efficacité clinique de la gemcitabine.
Nous avons récemment établi des modèles de co-culture d'hétérosphéroïdes comprenant des CSP primaires humaines et des cellules PDAC, ce qui montre leur importance en tant que plateforme pour tester les effets des médicaments ciblant le cancer et le stroma.
Ici, nous discutons des limites des études précédentes et de l'utilisation potentielle des modèles mentionnés ci-dessus pour étudier les mécanismes moléculaires sous-jacents à la chimiorésistance et à la radiorésistance.